La Quête des Origines - Back to 640 !!!


semaine du 15 au 22 Flamerige 639

0 appréciations
Hors-ligne
(Récit de Childebert Argenvrai, écrit en netherese)

Quinzième jour du mois de Flamerige, 639 DR, Kormul, le Shaar méridional, Faerun, Deuxième Âge de ce monde.

Le 9 Flamerige, nous rencontrâmes un prêtre de Chauntéa, vénérable et fort compétent, que connaissait Aragnel. Ce dernier accepta de nous aider à tenter de soigner l'esprit de notre ami, Tatbuyug. Nos premières tentatives se soldèrent par une dissipation du charme. Nous découvrîmes alors une nouvelle aura magique, qui semblait avoir échappé à ma scrutation initiale : celle d'un anneau que Tatbuyug portait à l'annulaire gauche. Le prêtre dut employer un rituel plus puissant pour venir à bout du maléfice contenu dans l'objet, lequel avait été déclenché par la disparition du charme : tout ceci me parut étrange et fort alambiqué... D'évidence, un sorcier ou un mage avait eu le temps de concocter un plan particulièrement vicieux... Le bon Tatbuyug, enfin libéré de toute influence psychique malsaine et redevenu pleinement maitre de ses moyens, put nous révéler ce qu'il savait : Stilicon, le chef de la tribu du lion, avait changé et pas nécessairement en bien. Animé par une soif de vengeance et de conquête, il avait entrepris l'unification de toutes les tribus barbares des plaines et se donnait jusqu'à la fin de l'année pour arriver à ses fins. On parlait déjà d'un "printemps du sang" dont on se souviendrait dans les récits... Tatbuyug ne cacha pas son inquiétude et Ténaris confirma que ces délires mégalomaniaques et ces projets belliqueux étaient étrangers à la naturelle réserve de son père. Aussi pouvait-on postuler que Stilicone lui-même était manipulé ou pire, qu'il avait été remplacé... Tatbuyug décida de repartir vers sa tribu pour mener une enquête discrète. Ténaris était déchiré entre le désir de l'accompagner et la conscience aigüe d'un danger plus grand encore qui requérait sa présence parmi nous.

Deltar, le prêtre de Chauntéa écouta notre récit des derniers événements avec attention et son inquiétude grandit lorsque nous mentionnâmes la recrudescence des gnolls, la présence de démons dans la forêt d'Amtar, l'assassinat du vieux druide Tralduiir, et l'attaque de la bête de Malar. Quelque chose était à l'oeuvre dans la région, une force obscure et malfaisante. Nous lui fîmes part de notre intention de rencontrer Dydd Kojar pour la mettre en garde contre un grand péril à venir, et il nous promit son aide et son assistance. Par chance, il avait des contacts avec des membres de l'Enclave d'Emeraude. Il ferait remonter notre requête et nous contacterait par moyens magiques dès qu'une audience nous serait accordée.

Le 14 Flamerige, Agathe se réveillait d'entre les morts et telle un zombie attaquait son père, venu se recueillir et prier sur le tombeau de sa fille. Le vieux Shiledheart dut décapiter le corps animé pour sauver sa vie. Profondément choqué, il tomba dans la dépression. C'est dans cet état que nous le retrouvâmes le 15 lorsque nous arrivâmes à Kormul. D'autres nouvelles nous parvinrent : un béhir avait été reperé par des chasseurs dans les environs de Kormul, accompagné de gnolls. Aryon convainquit les autres de se lancer sur leurs traces pour les occire. Enguerrand appela son frère à la rescousse. Ce dernier leva une petite troupe de guerriers aguerris et tous quittèrent la ville, prêts à en découdre, tandis que, lassé des voyages et des combats, je restai à Kormul pour mener des recherches au temple d'Oghma.

Derni?re modification le 08-05-2012 ? 07:46:27
"Va maitenant, écris ces choses
devant eux sur une tablette,
Et grave-les dans un livre,
afin qu'elles subsistent
dans les temps à venir,
Eternellement et à perpétuité..."
Esaïe, 30, 8.

0 appréciations
Hors-ligne
(Récit de Childebert Argenvrai, écrit en netherese)

Seizième jour du mois de Flamerige, 639 DR, Kormul, le Shaar méridional, Faerun, Deuxième Âge de ce monde.

De Monroe, de l'Ordre de l'Ibis, nous avions appris que la nature "immortelle" d'Angarath avait été détectée pendant le règne d'Angarath III ou celui de son successeur Angarath IV, ce qui nous amenait autour de 500 DR, plus ou moins 20 ans. Mais il ne nous avait pas précisé quand la Cabale d'Ebène, créée par Angarath I aux alentours de 450 DR (selon les Chroniques de T.), avait caché la poignée de l'épée. Conjecturant un peu hâtivement qu'elle pût l'avoir fait un peu avant 500 DR, je cherchai dans les manuscrits la mention d'un champion de Lathander, possesseur d'une épée légendaire, s'étant illustré dans les villes cotières de la Mer Scintillante (Shining Sea) contre Arshadalon. Je ne trouvai rien. Mais ces recherches me permirent d'en apprendre davantage sur l'histoire fort intéressante de l'Empire de Laliiiya. Je résume l'essentiel ci-après.

Pour Aryon, je collectai également de précieuses informations sur le château d'Al-Ahnar. En -75 DR, une alliance des Rashemi, des Rus et des sorcières Raumviran libéra les Rashemi de la terrible loi démoniaque (demonic rule). Le héros à l'origine de la révolte, un guerrier de sang mêlé (Rus/Rashemi), Yvengi, maniait une grande épée magique appelée Hadryllis (probablement une épée tueuse de démons). Muni de cette épée légendaire, il infligea de terribles blessures au démon Eltab et le força à fuir. Les sorcières Rashemi enfermèrent finalement Eltab, affaibli, dans le Shaarwood, loin au sud du Shaar. Elles l'emprisonnèrent sous la forêt et lièrent une dracoliche, connue sous le nom de Everlasting Wyrm, comme gardien. En 106 DR, des croisés de Myrkul, originaires du château d'Al-Hanar, attaquèrent et détruisirent temporairement la dracoliche. Ils découvrirent la prison d'Eltab et, en échange de 99 ans de fidélité à l'Eglise de Myrkul, libérèrent le démon. Avec l'aide d'Eltab, les suivants de Myrkul prirent le contrôle de la cité de Shaundalar et établirent une théocratie (la théocratie d'Eltabranar) dans toute la région du Shaar oriental. En 202 DR, le royaume d'Eltabranar envahit le Mulhorand et l'Untheric. La riposte ne se fit pas attendre. En 204 DR, la légendaire épée Hadryllis refit son apparition, maniée par un avatar du dieu mineur Anhur. Les Mulhorandi et les Untheric repoussèrent les forces d'Eltab et anéantirent l'Eltabranar. Vaincu, Eltab fut de nouveau emprisonné dans un demoncyst, situé dans une région qui correspondrait au Thay en 1386 DR. Je me souviens qu'aux alentours de 900 DR, Eltab fut de nouveau rappelé par les Sorciers Rouges du Thay. Mais ceci est une autre histoire... Convenons néanmoins qu'il serait fort utile de retrouver cette épée pour lutter contre les forces démoniaques à l'oeuvre à cette époque.

Enfin, l'un des prêtres m'apporta de quoi approfondir mes connaissances sur la cité des Portes des Crocs de Métal (Gates of the Iron Fangs). L'idée était de dater sa construction. Un obscur parchemin faisait mention d'une cité en ruines au sud-ouest de la forêt d'Amtar. Selon l'auteur, il s'agissait déjà d'une ruine au moment où les Arkuins migrèrent dans la région. Les Arkuins étaient ce peuple venu du nord qui s'était installé dans le Shaar aux alentours de -50 DR. En réalité, les Arkuins naquirent en tant que peuple par le brassage entre des tribus Illuskans et des survivants de l'Empire déchu du Narfell. Sénoj avait bien confirmé que l'architecture de la cité en ruines avait des caractéristiques serpentines. Il faut se souvenir qu'elle se situait dans la zone d'influence des Nagas de l'antique IIlimar (au nord du Great Swamp of the Rethild). La cité des Portes des Crocs de Métal tenait son nom de deux tours massives encadrant les restes de la porte principale, lesquelles faisaient penser à deux gigantesques canines.

Derni?re modification le 08-05-2012 ? 13:09:19
"Va maitenant, écris ces choses
devant eux sur une tablette,
Et grave-les dans un livre,
afin qu'elles subsistent
dans les temps à venir,
Eternellement et à perpétuité..."
Esaïe, 30, 8.

0 appréciations
Hors-ligne
(Récit de Childebert Argenvrai, écrit en netherese)

Dix-septième jour du mois de Flamerige, 639 DR, les ruines de Blaskaltar, le Shaar méridional, Faerun, Deuxième Âge de ce monde.

Le 17 dans la matinée, Klaus, le laquais d'Enguerrand, vint me trouver et m'annonça qu'il avait reçu l'ordre de m'amener à Blaskaltar. Le jeune maitre avait besoin de mon aide pour expertiser le laboratoire d'une liche que la troupe avait combattue et vaincue. Klaus ne me laissait guère le choix : il fallait que j'interrompisse mes recherches sur le champ et que je chevauchasse avec lui dans l'après-midi. Nous gagnâmes du temps à l'aide de mes montures fantomes. Le 17 au soir, nous étions à Blaskaltar où nous retrouvâmes Enguerrand, Ténaris, Aragnel, Théodore et ses hommes. Blaskalatar était un lieu-dit, constitué d'un ensemble de ruines éparses, autrefois un site sacré, béni par la puissance élémentaire nommée Acadi. Un curieux édifice en forme de tête de lion, oublié depuis longtemps, avait été mis à découvert, à la suite d'un formidable travail d'excavation. Nous ignorions exactement ce qui s'était passé des dernières semaines, pourquoi les nains du Grand Rift avaient monté cette expédition à Blaskaltar et pourquoi les gnolls s'y étaient rendus également, au même moment, les avaient combattus, vaincus et asservis. L'édifice en forme de tête de lion (peut-être un autel dédié à Nobanion ?) abritait le repaire de la liche. Elle y avait installé une sorte d'atelier où elle s'adonnait à ses recherches sur la nécromantie. Le behir que mes compagnons avaient affronté pouvait avoir été un gardien du site, sous le contrôle du maitre des lieux. Une fouille approfondie révéla, outre les résultats d'expériences nécromantiques abscondes, une cache recelant un bien joli magot et surprise ! un morceau d'épée irradiant une faible magie, plus précisément une garde finement ouvragée, décorée avec les mêmes runes étranges (évoquant l'alphabet shoon) que celles de la poignée d'épée trouvée dans les souterrains sous Lhesper. La poignée et la garde de l'épée fusionnèrent lorsque nous les imbriquâmes l'une dans l'autre.

Au matin du 18, Aragnel interrogea le cadavre d'un gnoll un peu moins miteux et puant que les autres. Par delà la mort, ce dernier nous apprit que le phylactère de la liche était en possession de ses maitres, dans la forêt d'Amtar. C'est donc là-bas que le mort-vivant se reformerait après une dizaine de jours.
"Va maitenant, écris ces choses
devant eux sur une tablette,
Et grave-les dans un livre,
afin qu'elles subsistent
dans les temps à venir,
Eternellement et à perpétuité..."
Esaïe, 30, 8.

0 appréciations
Hors-ligne
(Récit de Childebert Argenvrai, écrit en netherese)

Vingt-deuxième jour du mois de Flamerige, 639 DR, Lhesper, le Shaar méridional, Faerun, Deuxième Âge de ce monde.

En échange de nos informations, les nains dorés du Grand Rift (plus précisément leurs représentants installés à Lhesper) nous révélèrent une information capitale sur l'épée : cette dernière fut forgée par un ensorceleur calimshite de grand talent, nommé Al Jazari. Dotée d'une certaine forme d'intelligence, elle avait été conçue dans l'unique but de tuer le Grand Dragon (Arshadalon), considéré comme l'ennemi prioritaire de l'Empire de Shoon. Si cette information est exacte, nous pouvons supposer une date de création située entre 437 et 451 DR. Lorsque les mages de la Cabale d'Ebène s'occupèrent de ce danger (après 460 DR), ils séparèrent l'épée en trois parties : la poignée, la garde, et la lame, et cachèrent et protégèrent chaque partie avec un soin méticuleux. La poignée de l'épée fut cachée dans les souterrains sous la cité de Lhesper. Ils placèrent un sortilège de nécromantie redoutable pour empêcher quiconque de la saisir. La garde de l'épée fut dissimulée au coeur d'un temple à forme de tête de lion situé à Blaskaltar et, par un procédé inconnu, ce temple fut lui-même enseveli. C'est le temple que les nains ont contribué malgré eux à faire ressurgir à la surface. Nous pouvons conjecturer que le gardien de la garde de l'épée était cette liche, peut-être un membre de la Cabale d'Ebène. Quant à la lame de l'épée, elle devait se trouver quelque part dans les Wyrmbones. Chacune des parties de l'épée était manifestement capable d'influencer l'esprit de son porteur par divers stratagèmes. Les visions déformées d'Aryon (subtilement entrelacées dans les visions divines envoyées par Lathander) en étaient un exemple. Chacune des parties de l'épée souhaitait par ailleurs retrouver les autres afin que l'arme fût reconstituée. Il fallait s'attendre alors à ce qu'elle prît le contrôle de son porteur pour que fût accomplie sa raison d'être.

Une autre information incroyable me vint de Marty, mon frère, que je retrouvai contre toute attente à Lhesper, dans une obscure taverne de la ville. Selon ses sources, pour le moins suspectes, Arshadalon n'était pas un dragon rouge ancien et colossal de sexe mâle, mais une femelle ! Arshadalon avait même conçu un rejeton ! Mais il ignorait exactement quand. Nous échangeâmes un long moment. Nous convînment qu'il partirait dans le nord, enquêter sur le Grand Dragon et, plus important encore, sur ce mystérieux rejeton, tandis que je me concentrerais sur le péril à l'est (et sur les alliances potentielles à l'ouest).
"Va maitenant, écris ces choses
devant eux sur une tablette,
Et grave-les dans un livre,
afin qu'elles subsistent
dans les temps à venir,
Eternellement et à perpétuité..."
Esaïe, 30, 8.

0 appréciations
Hors-ligne
Discussion Chaka/Marty, 22 Flamerige 639 DR, Lhesper

Retirés dans un coin obscur de la taverne, assis devant un verre de bière fraiche, les deux hommes échangèrent à voix basse. Le moine noir raconta le plus posément possible à Marty ce qu'il avait accompli depuis l'attaque des gnolls dans la forêt du Shaarwood et sa fuite. Dans sa tête, les idées se bousculaient suite aux dernières révélations de son compagnon. Arshadalon, une femelle ? Impensable ! Un possible rejeton ? Incroyable ! Les démons profitant de la faiblesse du grand ver pendant son combat contre la druidesse ? Pourquoi pas ? Tout n'était pas absurde mais... fallait-il donner du poids à ces hypothèses contredisant pour partie les Chroniques de T. ? La source de Marty, un obscur serviteur de Ghaunadaur, semblait bien peu fiable en comparaison...

Et puis soudain, il se tut. Regarda Marty, presque affectueusement. C'était quand même bon de retrouver l'un de ses frères. Fût-il aussi mystérieux et torturé que celui-là.

Chaka : Et toi Marty, raconte-moi ton histoire. Qu'avez-vous fait à la suite du combat ? Pourquoi Voy, Wryven et toi avez été séparés ?

Marty sentit le regard de Chaka sur lui et ce qu'il traduisait. Marty manquait rarement de remarquer cela chez son interlocuteur. Et toutes rares qu'elles fussent, les émotions dont le moine noir était parcouru étaient bien réelles. Marty eut un sourire franc. Il se sentit soulagé de pouvoir enfin reparler à quelqu'un qui le comprenait et ne le prendrait pas pour un fou. Tout compte fait, meme heureux de parler simplement, sans avoir à négocier... cela faisait bien longtemps...

Marty : Un jour, une de ces créatures, un des démons, maigre et griffu, est venu chercher Voy. On ne l'a jamais revu. Wyrven a été vendu à un organisateur de combats qui a vu dans l'elf un magnifique outil de promotion. Pour ma part, j'étais cantonné a des taches passionnantes du type porter des cailloux, casser des rochers, etc... il semble qu'ils construisent un truc là bas. Je ne sais pas quoi mais ils gardent bien le secret. Toujours est il qu'il me reste quelques tours de passe-passe et que j'ai réussi à jouer les filles de l'air. il m'a fallu bien du temps pour retrouver la trace de Wyrven et de son Maître, un caravanier au cirque ambulant qui se représentait dans tout l'est du Shaar. Je les ratais de peu à chaque étape. Ils finirent leur périple à Innarlith où habite le Duc, le surnom donné au caravanier. Innarlith est aussi appelée la Cité des Voleurs, une cité où tout a un prix. Wyrven a vite montré ses prouesses. En même temps, dans le cas contraire il serait mort. Il a même acquis de la notoriété et des amateurs viennent parfois de loin pour le voir se battre. Il a un statut que beaucoup lui envient. Pendant ce temps j'ai veillé sur lui. Essayant de trouver une solution à son problème, à savoir une magie qui l'empêche de partir loin du maitre... J'ai aussi eu à régler mes propres problèmes. Voyager seul est une utopie dans cette région et je l'ai vite compris.

dit-il en regardant sa main et poussant un long soupir...

Marty : Mais la persévérance paye parfois. Et mes revers m'ont tout de même permis de faire des rencontres qui se sont avérées sinon plaisantes, disons enrichissantes. C'est notamment là que j'ai appris qu'Ashardalon avait eu un descendant et cela récemment, et que "Le Seigneur" serait en outre une femelle. Innarlith est un bon compromis pour mener des recherches. Mais nul endroit ne semble sur et beaucoup de murs ont des oreilles. Aussi, quand je suis arrivé à Lhesper, j'ai failli me faire avoir par un tueur. Cétait lui ou moi. Je n'ai pas pu le faire parler. Aussi, je vais retourner la haut. D'une part je serai plus en sécurité et d'autre part, je dois veiller sur Wyrven. Il nous enterrera tous de toute manière...

Après ces longues discussions venait le temps de se séparer. Chaka savait désormais que la dague de Marty fonctionnait toujours et qu'il serait difficile voire impossible de le contacter aisément. Son esprit réfléchissait à la vitesse de l'éclair cherchant en vain une alternative quand Marty, se levant, l'interpella, un large sourire aux lèvres,

Marty : Avant de partir j'ai un cadeau pour toi. Comme je t'ai dit, j'ai encore quelques tours dans mon sac. J'ai vu ce qu'ils construisent."

Il fouilla dans sa veste, en extirpa un étui et le lança vers Chaka,

Marty : Fais-en bon usage...

Chaka se dépêcha de déboucher l'étui et d'en sortir des parchemins. Dedans se trouvaient des plans qui rappelaient grandement ceux de Monroe. Cela ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de l'ancienne cité serpentine. Mais en prime, il y avait un dessin qui fit prendre un air sombre à Chaka. A n'en pas douter, ce dernier dessin était celui d'un Portail !!! Chaka redressa la tête et regarda Marty avec intensité.

Chaka (d'une voix émue) : Merci, mon frère. Tu n'as pas idée à quel point ceci va nous être utile.

Puis il reprit.

Chaka : Il faut trouver un moyen de se voir ou de faire le point une fois par mois au moins. Cela peut être le 30 de chaque mois, à l'aube. Bien à
l'abri, sépare-toi de ta dague pendant quelques minutes et tu devrais entendre ma voix dans ta tête. Tu pourras me répondre. Tu peux aussi me faire parvenir un message par des moyens plus naturels (un émissaire ou que sais-je ?) mais cela comporte toujours un risque. La première solution me semble la plus simple.

Il continua :

Chaka : Marty, nous n'avons pas toujours été d'accord toi et moi. Mais les épreuves nous ont finalement soudés... à jamais ! Cela ne va pas être facile, mais je vais localiser Voyvodin, compte sur moi. Jamais je ne le laisserai tomber. Où qu'il soit je vais le retrouver et nous irons le chercher. En attendant, sois très prudent. Le danger est partout dans ce pays. Je t'ai révélé mes projets et tu m'as révélé les tiens. Nous nous reverrons bientôt mon frère, et, je l'espère, dans cette vie plutôt que dans l'autre. Mais s'il m'arrive malheur, promets-moi de continuer pour nous deux, avec l'aide des mes nouveaux compagnons ! Que tout ceci n'ait pas été accompli en vain. Tu le promets ?

Marty: Je ferai de mon mieux...

L'espace d'un instant, Chaka fut animé d'une envie de donner à Marty l'accolade fraternelle. Un contact. Une marque d'affection. Par pudeur (ou froideur), il se retint. Mais lorsque Marty s'éclisa et qu'il se retrouva seul, il regretta de n'avoir pas laissé libre cours à cet élan. Puis l'expression de son visage se durcit, il tendit sa main vers sa chope, la porta à ses lèvres, but une dernière rasade de bière et se leva. Il avait du travail.





"Va maitenant, écris ces choses
devant eux sur une tablette,
Et grave-les dans un livre,
afin qu'elles subsistent
dans les temps à venir,
Eternellement et à perpétuité..."
Esaïe, 30, 8.
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Entre les parties.

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres